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where on Earth?
12 avril 2012

Pourquoi l’expatriation ?

70180414C’est une question qu’on nous pose souvent et c’est vrai, pourquoi, alors que nous étions fixé à Paris depuis plusieurs années, Petitmari et moi avons été tenté le pari de l’expatriation ?
Tout simplement parce que nous avions envie de connaitre autre chose. Surtout moi, il faut bien l’avouer.

Quand j’étais étudiante en école de commerce, partir à l’étranger c’était le must, le truc qu’il fallait absolument faire, la ligne en plus sur ton CV, celle qui faisait jolie.
Du coup, je l’ai fait, je suis partie à l’étranger, aux Etats-Unis, pendant un semestre.

J’ai ensuite bossé dans des milieux très internationaux. Petitmari, lui, travaille dans la Recherche. Dans nos milieux professionnels respectifs beaucoup d’expatriés, ou d’ex-expatriés, de gens qui ont bossé aux quatre coins du monde, du coup ca nous a donne envie…

Quand nous avons décidé de tenter l’aventure, nous l’avons fait en connaissance de cause : les difficultés liées à la langue, les systèmes différents du notre, l’adaptation, cela ne nous a pas découragés.

On a ensuite cherché le meilleur moyen pour partir et il se trouve que Petitmari pouvait, grâce à son boulot, trouver un job à l’étranger plus facilement que moi : dans la Recherche, les gens vont et viennent assez facilement.

Et pourtant… N’étant ni étudiant ni chercheur, Petitmari ne rentrait pas dans les cases, et notre projet a commencé à se compliquer.

Le choix du pays c’est fait un peu par hasard : Petitmari a eu plusieurs propositions dans des pays ou les démarches pour avoir un visa étaient trop compliquées (on ne rentrait pas dans les cases), puis il a eu un contact en Nouvelle-Zélande et les visas ont été plutôt faciles à obtenir, de plus, la Nouvelle-Zélande acceptait qu’en tant qu’accompagnante, je puisse travailler, ce qui n’est pas le cas de tous les pays, et ce qui nous arrangeait bien.

Je vous passe tous les détails mais grâce à notre ténacité et à nos économies, nous avons enfin pu finaliser notre projet. Oui, nos économies, parce que ce projet nous coute des sous. L’employeur de Petitmari, l’Etat français, ne nous a non seulement pas aidé, mais a aussi eu du mal à répondre à nos questions et à gérer sa part du dossier administratif. On ne demandait pas qu’on nous déroule le tapis rouge, mais nous avons été assez surpris, voire déçu de la façon dont notre envie de "mobilité internationale" a été considérée: au mieux comme une lubie, au pire comme des emmerdements.

Entre le moment ou on s’est lance dans la recherche un boulot à l’étranger et le moment ou nous avons eu nos visas, il s’est écoulé un an et demi.

Alors si jamais vous êtes vous tenté par l’aventure et que vous ne rentrez pas dans des cases, armez vous de patience et faites des économies.

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Commentaires
M
La grande Blonde: la situation economique n'aide pas beaucoup a ouvrir l'expatriation aux non chercheurs... mais c'est possible :)
L
On n'a pas eu de probleme au moment du depart, tout simplement parce qu'on a ete super soutenus par mon labo d'accueil. Tout a ete pris en charge, des billets d'avion (pour l'accompagnant aussi) et l'achat des meubles, etc. Ca change completement la donne !<br /> <br /> LeGB peut bosser aussi, on n'a aucune demarche administrative a faire pendant les trois ans de notre visa, etc. En resume, c'est un peu beaucoup le bonheur!<br /> <br /> La famille n'est pas rentree en ligne de compte non plus lorsqu'on a decide de partir, c'etait notre choix, notre vie. On a tres envie de rester bien plus que trois petites annees et je sais qu'a nouveau cette decision ne sera prise que par nous et pour nous. Mais on vivait deja a 10.000 km, donc 10.000 km de plus n'ont pas change grand'chose ;-)<br /> <br /> Pour ce qui est de la recherche, on marche un peu sur la tete : l'expatriation est un enrichissement enorme sur le plan personnel/professionnel et je ne vois pas pourquoi seuls les chercheurs y auraient droit... Mais c'est un vaste debat et et je ne suis pas sure que les choses avancent tres vite de ce cote.
M
sev: c'est acceuillant la norvege ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Audrey: non justement, il n' est pas chercheur, ca nous aurait simplié la tache s'il avait été chercheur. Je trouve que dans beaucoup de cas, l'accompagnant(e) est mal acceptée, c'est assez terrible je trouve.<br /> <br /> <br /> <br /> Petitgris: nos parents n'ont pas été pris en compte lorsque nous avons décidé de partir, nous savions que c'était temporaire, nos parents ont du s'y faire :)
P
Mes enfants sont allés deux fois en NZ et décidé de s'y établir à demeure, ils avaient déjà mis une option sur une maison...le hic ? nous! Pas question que nous allions vivre avec eux : l'Hom ne parle pas anglais !Ils se sont donc expatriés plus près ! Mais même à côté, la Suisse ne faisant pas partie de la CEE, ce fut une belle galère! Mais ne jamais regretter d'avoir fait cette expérience ! Profitez au maximum de votre séjour et de votre expérience. Bises
A
Intervention d'Amoureux: "oh petitmari est chercheur? en Rugby?"... ( il a decouvert son idole et en plus, il boit de la biere et sait faire des crêpes!!)<br /> <br /> <br /> <br /> Serieusement, tres bon article un fois de plus et tellement vrai. la demande de visa est un veritable parcours du combattant, et la place de l'accompagnatrice ou femme, pas evident non plus! Ici je ne peux pas travailler sans "working permit". les demarches sont extrement longues et laborieuses. ils demandent des justificatifs de tout tes diplomes afin de justifier de tes competences et afin d'etre sure de ta valeur ajoutée!. jusqu'a present n'importe qui d'origine etrangere pouvaient travailler dans des instituts privées comme professeur de langue etrangere afin d'enseigner sa langue maternelle, principalement australien, americain et anglais , maintenant il faut justifier d'année d'enseignement prealable ou d'un diplome universitaire ayant pour vocation l'enseignement (LLCE/LEA) par exemple. ce n'est pas plus mal, mais pleins de personnes venant pour etudier et voulant rester ici se voient fermer les portes et non renouveler leur visa apres un an.<br /> <br /> <br /> <br /> j'ai donc decide de troque les tailleurs et chaussures a talon pour les jeans et les converses, les sandwich pour les bon petits plats mijotés, et ma voiture contre mon ebike (ah oui parce que je ne peux pas conduire non plus!!!), et mon programme AS400 contre Canalblog... il n'y a que la pause cafe avec les copines qui restent toujours a l'ordre du jour... le bonheur!<br /> <br /> <br /> <br /> Profitez de votre sejour au maximum car ce que vous vivez actuellement restera a jamais. c'est une fabuleuse experience! Felicitation
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Le ciel de Christchurch m'émerveille si souvent! #lifeinNZ #sunset #nofilter

Une photo publiée par Marie-Laure (@marielaurepv) le 18 Juin 2016 à 4h27 PDT



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